Plaidoyer médical pour une sortie IMMEDIATE du nucléaire – pas dans des années !

Madame la Conseillère fédérale,

Sous l’effet de la catastrophe de Fukushima le Conseil fédéral et le Parlement ont décidé en 2011 d’initier un tournant énergétique. La prise de conscience quant à l’énormité des risques que la technologie atomique fait peser sur les corps et la santé humaine ont eu raison du poids des intérêts économiques. Vous-même avez fait preuve, à cette occasion, d’une prévoyance généreuse, tout au bénéfice de la santé publique. Ceci mérite encore et toujours reconnaissance. Cependant votre attitude actuelle face à l’initiative pour la sortie du nucléaire nous déçoit. Elle dilue la promesse initiale de renoncer, par sens des responsabilités, à l’énergie atomique, pire, elle met fondamentalement en péril la sortie du nucléaire.

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L’accident doit s’aligner sur le planning des autorités

C’était l’autorité de surveillance nucléaire (IFSN) justement qui n’a tiré aucun enseignement de Fukushima et qui, en matière de protection de la population, voulait tout laisser comme avant la catastrophe japonaise. Contrairement aux allégations de notre surveillance nucléaire, il n’existe aujourd’hui en Suisse aucune planification de catastrophe assortie aux conditions de tels accidents graves. C’est ce que montrent les recherches des Médecins en faveur de l’Environnement (MfE).

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Des pollueurs bénits par les autorités

Les déchets plastiques collectés issus de ménages privés terminent en partie dans des fours à ciment suisses. Mais ces derniers polluent beaucoup plus l’air que les usines d’incinération des ordures ménagères (UIOM). Comparées à la concurrence allemande, les fabriques de ciment helvétiques sont, à vrai dire, de gros pollueurs. Et ce, avec le consentement de la confédération, comme le montrent les Médecins en faveur de l’Environnement (MfE). Ils somment les autorités fédérales à imposer enfin l’état actuel de la technique, resp. à édicter des valeurs limites plus strictes aussi pour les cimenteries suisses.

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Prévention ou préoccupation a posteriori?

Une étude américaine publiée ces derniers jours montre davantage de cancers dans un modèle animal en cas d’irradiation à long terme avec la téléphonie mobile. En même temps, le Parlement va décider le 16 juin si les valeurs limites pour les installations de téléphonie mobile doivent être augmentées (motion 16.3007). De ce fait, les hommes et les animaux seraient exposés à une intensité de rayonnement plus importante. Les Médecins en faveur de l’Environnement somment le Parlement de refuser la motion. L’union suisse des paysans réclame la même chose. L’association suisse des propriétaires fonciers et l’Habitat Durable Suisse rejettent également la motion.

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Des analyses a posteriori le confirment: l’ampleur de la pollution est plus importante que ce qui était supposé jusqu’à maintenant

Jusqu’ici, les clarifications en matière de pollution au mercure dans les jardins près de Viège et de Raron étaient trop peu représentatives. C’est ce que confirment les analyses a posteriori de la Lonza AG et du canton du Valais. Les Médecins en faveur de l’Environnement (MfE) et le WWF Haut-Valais saluent l’accueil de la Lonza et du canton du Valais à la critique que nous avions émise. Car les dernières clarifications devraient constituer une base nettement plus solide pour les décisions d’assainissement en suspens.

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