3’143 signatures pour interdire le triclosan

«Interdire le triclosan, immédiatement»: 3’143 signatures ont été déposées aujourd’hui par une délégation des Médecins en faveur de l’environnement (MfE) et Pingwin Planet (PP) à la Chancellerie fédérale à l’intention du conseil fédéral. Les signataires de la pétition demandent au gouvernement d’interdire avec effet immédiat le biocide dangereux qu’est le triclosan en Suisse. Seuls seraient exemptés certains usages médicaux particuliers. Le conseil fédéral doit en outre s’engager pour que l’Union européenne interdise elle aussi le triclosan.

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Reproches infondés adressés aux MfE

Dans un tout-ménage distribué en Valais, Lonza prétend que les Médecins en faveur de l’environnement (MfE) assimileraient la problématique du mercure au Valais à la pollution au mercure à Minamata, au Japon, où des dizaines de milliers de personnes sont tombées malades et où environ 2000 personnes sont décédées. Or la Lonza n’est pas en mesure de documenter où et quand les MfE auraient opéré une comparaison directe des effets sanitaires de Minamata avec le cas Lonza, comme la Lonza l’admet indirectement dans un e-mail au MfE.

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Plus près qu’on ne pense

Cosmétiques :
520 substances antimicrobiennes dans les tubes et les flacons

Désinfectants :
Dans l’environnement malgré les STEP

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Le triclosan, une substance problématique à bannir

Le triclosan est produit biocide problématique. Cette substance chimique se retrouve dans le sang du cordon ombilical et dans le lait maternel. Les mères transmettent donc inévitablement du triclosan à leur embryon et leur nourrisson. Pourtant ce produit désinfectant reste présent dans un grand nombre de produits d’usage courant. Y compris en Suisse, comme nous l’avons constaté en faisant nos achats. C’est pourquoi les Médecins en faveur de l’environnement (MfE) et l’association Pingwin Planet ont lancé la pétition « Interdire le triclosan, immédiatement ».

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Mercure disséminé dans une décharge réservée aux matériaux propres?

Plusieurs milliers de tonnes de matériau d’excavation provenant du chantier de l’autoroute A9 «Baltschieder», près de Viège (VS), ont été transportées en camion vers la décharge de «Goler» près de Raron (VS). Ces transports ont eu lieu sans contrôle de la teneur des matériaux en mercure, alors que ce métal lourd toxique a ensuite été décelé sur ce même chantier dans des concentrations extrêmement élevées. La probabilité est donc grande que de quantités considérables de mercure aient abouti dans la décharge de «Goler». Or cette décharge a été construite pour déposer le matériau d’excavation du tunnel du Lötschberg en lien avec la nouvelle ligne ferroviaire à travers les Alpes (NLFA). Elle est donc réservée aux matériaux d’excavation propres. Les médecins en faveur de l’environnement (MfE) et le WWF Haut-Valais exigent un contrôle des matériaux déposés et l’évacuation des matériaux contaminés au mercure le cas échéant.

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Pollution au mercure extrêmement forte révélée par des analyses

Une contamination extrêmement forte, allant jusqu’à 3500 milligrammes de mercure par kilogramme: voilà le résultat des analyses effectuées par les Médecins en faveur de l’environnement (MfE) sur les sols excavés pour la construction du nouveau pont de Baltschieder. C’est la plus forte pollution au mercure jusqu’ici révélée au public dans le cas Lonza. Ce matériau d’excavation fortement contaminé est resté durant plusieurs mois à ciel ouvert à proximité d’habitations. Les MfE ont également décelé du mercure dans le béton près du pont de Baltschieder. Les sédiments chargés de mercure extraits du canal Grossgrund ont donc partiellement servi à la fabrication de matériaux de construction. C’est là une nouvelle dimension du cas Lonza.

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