Les valeurs limites de l’OFEV sont sans valeur pour les pesticides les plus dangereux?

La révision de l’Ordonnance sur la protection des eaux (OEaux) se trouve actuellement en procédure de consultation. L’Office fédéral de l’environnement OFEV propose des valeurs limites plus élevées pour la plupart des pesticides. Pour les deux pesticides les plus toxiques, des valeurs limites très basses sont certes prévues, mais il est fascinant de constater qu’elles ne peuvent pas être contrôlées de manière standard pour des raisons de technique analytique. Des analystes renommés le confirment. Les MfE, la Vision Landwirtschaft et la Fédération suisse de Pêche (FSP) exigent une interdiction de tels pesticides dangereux et, fondamentalement, un attachement au principe de précaution: «Les pesticides n’ont rien à faire dans l’eau potable».

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Bientôt plus de pesticides aussi dans l’eau potable?

Nos ruisseaux, fleuves et lacs sont censés devoir bientôt encaisser largement plus de produits phytosanitaires. Des valeurs limites jusqu’à 10 300 fois supérieures doivent remplacer les limitations actuellement en vigueur. Cela a déjà eu lieu subrepticement pour les sites contaminés. Si les limites générales de pesticides sont levées aussi pour les eaux, alors elles ne devraient plus rester longtemps intactes pour l’eau potable. Cela entraînerait plus de toxines dans l’eau potable. Les MfE et l’association Vision Landwirtschaft exigent par contre la mise en œuvre conséquente du principe de précaution ancré dans la loi. Les pesticides n’ont rien à faire dans l’eau potable.

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«Les autorités de contrôle n’ont pas fait leur travail»

L’Union Européenne veut autoriser le controversé ‹glyphosate› dix années supplémentaires. Le mathématicien et biostatisticien Christopher Portier était expert au Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC). Il y travaillait lorsque le CIRC classifiait en 2015 ‹comme potentiellement cancérigène › l’herbicide le plus fréquemment utilisé dans le monde. Ceci amena les autorités européennes à contrôler le ‹glyphosate›. Leur bilan, que le Conseil fédéral partage également, est le suivant: l’herbicide est peu problématique. C’est pourquoi elles veulent autoriser le ‹glyphosate› dix années supplémentaires. Mais selon Portier et 93 autres scientifiques, le contrôle officiel présente de graves lacunes scientifiques. Dans son interview avec l’OEKOSKOP, il met en garde contre les critères amollis employés lors de l’évaluation du cancer.

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«Le glyphosate n’a rien à faire dans la chaîne alimentaire»

Prof. Dr. Monika Krüger de l’université de Leipzig rende l’herbicide Glyhosate responsable aussi de malformations, notamment chez les cochons, et de maladies de carences chez les bœufs. En outre, elle associe le glyphosate à d’autres problèmes de santé graves chez les êtres humains. Dans les prochains mois, les autorités vont décider, en Suisse ainsi que dans l’UE, de prolonger ou non l’autorisation du glyphosate. Dans ces circonstances, on ne peut répondre d’une poursuite de l’utilisation du glyphosate.

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