Doutes sanitaires et aucune nécessité technique

Après que le Conseil des États a refusé il y a un an, en raison de doutes sanitaires, une motion pour relever les valeurs limites des installations de téléphonie mobile, le Parlement doit à nouveau voter une intervention relative à la révision de l’ordonnance correspondante sur la protection contre le rayonnement non ionisant (ORNI). L’assouplissement de l’ORNI revendiqué dans une motion n’est pas sans présenter des soupçons sanitaires et n’est pas nécessaire pour l’expansion de la téléphonie mobile et la garantie de la numérisation. Les Médecins en faveur de l’Environnement et les médecins au Parlement recommandent au Parlement de refuser à nouveau la motion. L’Union Suisse des Paysans (USP) également, l’HabitatDurable Suisse et la Fédération Suisse des Patients se rallient à cette exigence.

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L’Office fédéral de la communication et les opérateurs de téléphonie mobile nous racontent-ils des histoires?

En Suisse, les valeurs limites pour les installations de téléphonie mobile sont dix fois plus strictes que dans les pays voisins. Sans augmenter les valeurs limites, la nouvelle technologie 5G devient de surcroît un enjeu suisse: c’est ce qu’affirment à l’unisson l’ l’Office fédéral de la communication (OFCOM) et le secteur mobile. Des recherches des MfE montrent: tout est faux. Les dires de l’OFCOM, selon lesquels la classification du rayonnement de téléphonie mobile comme probablement cancérigène n’est valable que pour le portable collé à l’oreille, sont sans fondement.

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Des tonnes de produits chimiques infiltrées?

Le site en friche ‹Klybeck› au nord de Bâle doit être transformé en quartier résidentiel. De larges parties du sol et les murs de nombreux bâtiments sont toutefois pollués par des produits chimiques, comme l’ont déjà communiqué la semaine dernière les Médecins en faveur de l’Environnement (MfE). Des documents internes aux entreprises, dont disposent les MfE, montrent désormais l’étendue possible de la contamination. Les groupes chimiques et pharmaceutiques BASF et Novartis sont propriétaires du site et responsables de l’héritage toxique laissé par Ciba-Geigy, leur prédécesseur. Ils concèdent certes que le site est pollué, mais ne voient pas encore de nécessité d’agir.

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D’abord dépolluer, ensuite planifier

Un nouveau quartier doit émerger sur un site chimique au nord de Bâle. La population est appelée à faire part de ses projets d’avenir. Les MfE s’inquiètent de la nonchalance avec laquelle les groupes chimiques et pharmaceutiques BASF et Novartis ainsi que les autorités cantonales font avancer la planification du site. Des documents internes aux entreprises suggèrent une pollution par des produits chimiques problématiques. Les MfE exigent que l’étendue de la pollution soit révélée et qu’un plan d’assainissement détaillé soit mis dans la procédure de consultation avant de poursuivre la planification.

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Dans l’impase de leur propre chef

Il faut des standarts evironnementaux :
Des super-germs issus de la production d’antibiotiques

Effluents gazeux sortant des cimenteries : Plus pollué en Suisse qu’en Allemagne

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La protection d’urgence sans population à protéger

À nouveau, l’Office fédéral de la protection de la population (OFPP) met ceux qu’il doit protéger à l’écart en cas d’accident atomique : la masse de gens manque aussi lors de l’‹Exercice› général d’urgence (EGU) de cette année que l’OFPP réalise en ce moment à la centrale nucléaire de Mühleberg. Les organes de conduite restent largement entre eux quand cette fois même ils vont exercer «la transition dans la maîtrise des (…) conséquences de l’accident dans les premiers jours après l’accident». Une absurdité. En outre, les autorités ont ajusté l’accident atomique pratiqué à leurs possibilités. Elles veulent fixer le scénario d’accident embelli comme base pour la protection de la population également dans l’ordonnance révisée sur la protection en cas d’urgence (OPU).

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