4 des 5 points de prélèvement ne sont pas à l’aval de la nappe phréatique, où les risques liés à la benzidine surgissent

Pour le site chimique de Rosental du canton de Bâle, la benzidine cancérigène a été «oubliée» de 2009 à 2021. Ceci a été critiqué par les MfE dans une étude récemment publiée. L’OEE BV a fait analyser à Rosental la présence de benzidine dans des échantillons de la nappe phréatique. Il n’est guère étonnant que les autorités n’aient rien trouvé. Car, généralement, les sites de mesure ne sont pas à l’aval de la nappe phréatique d’éventuels foyers de pollution à la benzidine, comme le montre une analyse des MfE.

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Les cantons interprètent l’ordonnance sur les sites contaminés à leur gré

Comment les cantons ont-ils mis en œuvre l’ordonnance sur les sites contaminés sur les sites chimiques de BASF, Novartis resp. Syngenta s’agissant de la benzidine cancérigène? Une nouvelle étude des Médecins en faveur de l’Environnement (MfE) montre que le canton du Valais a très bien travaillé. Par contre, Bâle-Ville et Bâle-Campagne ont perdu de vue ce produit très toxique. Une révision de l’ordonnance sur les sites contaminés (OSites), datant de 25 ans, s’impose.

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L’office de l’environnement bâlois fait l’objet de critiques

Les déchets chimiques sous l’aire de jeu ‹Ackermätteli› à Bâle doivent être analysés, dit le directeur pensionné de l’actuel département de la protection des eaux à l’office de l’environnement de Bâle. Il contredit ainsi son successeur qui considère que cela n’est pas nécessaire. Des recherches des Médecins en faveur de l’Environnement (MfE) révèlent en outre d’autres incohérences.

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Des tonnes de produits chimiques infiltrées?

Le site en friche ‹Klybeck› au nord de Bâle doit être transformé en quartier résidentiel. De larges parties du sol et les murs de nombreux bâtiments sont toutefois pollués par des produits chimiques, comme l’ont déjà communiqué la semaine dernière les Médecins en faveur de l’Environnement (MfE). Des documents internes aux entreprises, dont disposent les MfE, montrent désormais l’étendue possible de la contamination. Les groupes chimiques et pharmaceutiques BASF et Novartis sont propriétaires du site et responsables de l’héritage toxique laissé par Ciba-Geigy, leur prédécesseur. Ils concèdent certes que le site est pollué, mais ne voient pas encore de nécessité d’agir.

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