Selon toute probabilité, il y a des substances très toxiques comme de la benzidine sous les sites chimiques du quartier de Klybeck à Bâle. Mais le gouvernement justifie constamment son inaction avec de nouvelles affirmations qui sont fausses.
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La benzidine, une substance induisant le cancer de la vessie: une fois cherchée – vite trouvée
Pour la première fois, les autorités du canton de Bâle-Ville ont recherché, à Klybeck, de la benzidine, une substance dangereuse, induisant fortement le cancer de la vessie – et l’ont trouvée immédiatement.
La récente analyse de l’office de l’environnement et de l’énergie de Bâle-Ville (AUE) n’a pas grand-chose à voir avec une démarche systématique. Les sites de prélèvement analysés ne sont, en partie, pas au bon endroit, comme p.ex. pour l’aire de jeu Ackermätteli: ces sites ne peuvent même pas détecter la pollution due à la décharge chimique Altrheinweg de la société précédant BASF et Novartis. De plus, l’AUE n’a recherché que cinq substances et donc, en a ignoré près de 1995. Car, à Klybeck, près de 2000 substances chimiques peuvent contaminer le sol et la nappe phréatique, comme l’a montré une expertise des Médecins en faveur de l’Environnement (MfE).
Les MfE exigent des études systématiques au lieu d’actions spontanées.
Pas analysés minutieusement
Les autorités du canton de Bâle-Ville n’ont mis en œuvre qu’en partie l’ordonnance sur les sites contaminés (OSites) dans le quartier de Klybeck. Donc elles ignorent jusqu’ici où figurent exactement des sites pollués, qui doivent être assainis, sur les sites chimique de BASF AG et Novartis AG ainsi que sur du sol public. C’est à cette conclusion actuelle qu’arrive une expertise du spécialiste bâlois des sites pollués, Martin Forter, publiée aujourd’hui par les Médecins en faveur de l’Environnement (MfE).
Plus →Des tonnes de produits chimiques infiltrées?
Le site en friche ‹Klybeck› au nord de Bâle doit être transformé en quartier résidentiel. De larges parties du sol et les murs de nombreux bâtiments sont toutefois pollués par des produits chimiques, comme l’ont déjà communiqué la semaine dernière les Médecins en faveur de l’Environnement (MfE). Des documents internes aux entreprises, dont disposent les MfE, montrent désormais l’étendue possible de la contamination. Les groupes chimiques et pharmaceutiques BASF et Novartis sont propriétaires du site et responsables de l’héritage toxique laissé par Ciba-Geigy, leur prédécesseur. Ils concèdent certes que le site est pollué, mais ne voient pas encore de nécessité d’agir.
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