La contamination mercurielle des jardins n’est pas sérieusement investiguée

En mai 2014, la Lonza et son mandataire, le bureau d’études BMG, annonçaient avoir analysé la contamination en mercure de la plupart des jardins le long du canal Grossgrund. Or les mesures de contrôle effectuées par les Médecins en faveur de l’environnement (MfE) et le WWF Haut-Valais dans l’un de ces jardins indiquent que les mesures de Lonza et BMG ne sont pas assez poussées et ne reflètent pas l’ampleur réelle de la contamination en mercure.

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La Lonza Viège admet que ses émissions de mercure sont plus élevées

Pour la première fois, La Lonza admet que ses émissions de mercure sont supérieures à la quantité indiquée jusqu’ici.: la Lonza évoque aujourd’hui une consommation totale de 350 tonnes de mercure entre 1930 et 1973. Les rejets de mercure dans le Grossgrundkanal sont revus à la hausse et s’élèveraient en réalité à quelque 50 tonnes.
Les Médecins en faveur de l’environnement (MfE) saluent le fait que la Lonza revienne sur ses déclarations et publie le résultat de ses analyses. Les MfE mettent cependant en doute plusieurs informations fournies par la Lonza. C’est pourquoi nous continuons d’affirmer que l’ordre de grandeur des rejets de mercure de Lonza dans le Grossgrundkanal est d’environ 200 tonnes.

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Mercure – la pollution se révèle d’une ampleur jusqu’ici ignorée

200 à 250 tonnes: c’est la quantité de mercure que la Lonza Viège (VS) aurait déversée dans le Grossgrundkanal à partir d’environ 1930 jusqu’au milieu des années 1970. Cette estimation est faite par un ancien collaborateur de la Lonza. Un document interne non publié, auquel les Médecins en faveur de l’Environnement ont eu accès, vient confirmer cette estimation de quantité. Les déversements de mercure seraient donc 7 à 9 fois plus élevés que ne le suppose le Service de la protection de l’environnement du Canton du Valais. 

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L’Inspection nucléaire contourne sa mission

L’IFSN était chargée de compléter les scénarios officiels d’accident par le cas de figure d’une catastrophe nucléaire de type Fukushima. Or elle qualifie ce genre d’accident majeur de «tellement improbable» que l’effort de garantir une protection de la population en cas d’urgence ne serait «plus adéquat». L’IFSN se dispense donc de planifier des mesures de protection de la population en cas d’accident nucléaire majeur. Une démarche d’autant plus discutable que l’IFSN s’appuie sur des prescriptions internationales dépassées, comme le prouve un document interne à l’IFSN publié aujourd’hui par les MfE. Les Médecins en faveur de l’Environnement exigent que l’IFSN corrige sa position et retienne le scénario d’un accident nucléaire extrême.

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