Les valeurs limites de l’OFEV sont sans valeur pour les pesticides les plus dangereux?

La révision de l’Ordonnance sur la protection des eaux (OEaux) se trouve actuellement en procédure de consultation. L’Office fédéral de l’environnement OFEV propose des valeurs limites plus élevées pour la plupart des pesticides. Pour les deux pesticides les plus toxiques, des valeurs limites très basses sont certes prévues, mais il est fascinant de constater qu’elles ne peuvent pas être contrôlées de manière standard pour des raisons de technique analytique. Des analystes renommés le confirment. Les MfE, la Vision Landwirtschaft et la Fédération suisse de Pêche (FSP) exigent une interdiction de tels pesticides dangereux et, fondamentalement, un attachement au principe de précaution: «Les pesticides n’ont rien à faire dans l’eau potable».

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Bientôt plus de pesticides aussi dans l’eau potable?

Nos ruisseaux, fleuves et lacs sont censés devoir bientôt encaisser largement plus de produits phytosanitaires. Des valeurs limites jusqu’à 10 300 fois supérieures doivent remplacer les limitations actuellement en vigueur. Cela a déjà eu lieu subrepticement pour les sites contaminés. Si les limites générales de pesticides sont levées aussi pour les eaux, alors elles ne devraient plus rester longtemps intactes pour l’eau potable. Cela entraînerait plus de toxines dans l’eau potable. Les MfE et l’association Vision Landwirtschaft exigent par contre la mise en œuvre conséquente du principe de précaution ancré dans la loi. Les pesticides n’ont rien à faire dans l’eau potable.

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Interdiction de circulation des diesels en cas de dépassement des valeurs limites

Les Médecins en faveur de l’Environnement (MfE) exigent une interdiction de circulation pour les véhicules diesels partout où, dans l’air, les valeurs limites d’oxyde d’azote (NOx) sont dépassées. Le jugement du tribunal administratif fédéral allemand d’aujourd’hui mardi, selon lequel il est légal d’interdire la circulation aux diesels, conforte les MfE dans leur engagement.

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Doutes sanitaires et aucune nécessité technique

Après que le Conseil des États a refusé il y a un an, en raison de doutes sanitaires, une motion pour relever les valeurs limites des installations de téléphonie mobile, le Parlement doit à nouveau voter une intervention relative à la révision de l’ordonnance correspondante sur la protection contre le rayonnement non ionisant (ORNI). L’assouplissement de l’ORNI revendiqué dans une motion n’est pas sans présenter des soupçons sanitaires et n’est pas nécessaire pour l’expansion de la téléphonie mobile et la garantie de la numérisation. Les Médecins en faveur de l’Environnement et les médecins au Parlement recommandent au Parlement de refuser à nouveau la motion. L’Union Suisse des Paysans (USP) également, l’HabitatDurable Suisse et la Fédération Suisse des Patients se rallient à cette exigence.

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L’Office fédéral de la communication et les opérateurs de téléphonie mobile nous racontent-ils des histoires?

En Suisse, les valeurs limites pour les installations de téléphonie mobile sont dix fois plus strictes que dans les pays voisins. Sans augmenter les valeurs limites, la nouvelle technologie 5G devient de surcroît un enjeu suisse: c’est ce qu’affirment à l’unisson l’ l’Office fédéral de la communication (OFCOM) et le secteur mobile. Des recherches des MfE montrent: tout est faux. Les dires de l’OFCOM, selon lesquels la classification du rayonnement de téléphonie mobile comme probablement cancérigène n’est valable que pour le portable collé à l’oreille, sont sans fondement.

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Des tonnes de produits chimiques infiltrées?

Le site en friche ‹Klybeck› au nord de Bâle doit être transformé en quartier résidentiel. De larges parties du sol et les murs de nombreux bâtiments sont toutefois pollués par des produits chimiques, comme l’ont déjà communiqué la semaine dernière les Médecins en faveur de l’Environnement (MfE). Des documents internes aux entreprises, dont disposent les MfE, montrent désormais l’étendue possible de la contamination. Les groupes chimiques et pharmaceutiques BASF et Novartis sont propriétaires du site et responsables de l’héritage toxique laissé par Ciba-Geigy, leur prédécesseur. Ils concèdent certes que le site est pollué, mais ne voient pas encore de nécessité d’agir.

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