À nouveau, l’Office fédéral de la protection de la population (OFPP) met ceux qu’il doit protéger à l’écart en cas d’accident atomique : la masse de gens manque aussi lors de l’‹Exercice› général d’urgence (EGU) de cette année que l’OFPP réalise en ce moment à la centrale nucléaire de Mühleberg. Les organes de conduite restent largement entre eux quand cette fois même ils vont exercer «la transition dans la maîtrise des (…) conséquences de l’accident dans les premiers jours après l’accident». Une absurdité. En outre, les autorités ont ajusté l’accident atomique pratiqué à leurs possibilités. Elles veulent fixer le scénario d’accident embelli comme base pour la protection de la population également dans l’ordonnance révisée sur la protection en cas d’urgence (OPU).
Plus →Mühleberg
Accident nucléaire majeur: les médecins ne pourront pas faire grand-chose
En cas d’accident atomique grave, ils ne pourraient presque rien faire. C’est pourquoi, plus de 300 médecins demandent aux votantes et aux votants de dire OUI à la sortie programmée du nucléaire le 27.11.2016. Ceci ressort d’annonces que le comité des ‹ Médecins pour la sortie du nucléaire › a publiées ce week-end dans la presse dominicale.
Plus →L’accident doit s’aligner sur le planning des autorités
C’était l’autorité de surveillance nucléaire (IFSN) justement qui n’a tiré aucun enseignement de Fukushima et qui, en matière de protection de la population, voulait tout laisser comme avant la catastrophe japonaise. Contrairement aux allégations de notre surveillance nucléaire, il n’existe aujourd’hui en Suisse aucune planification de catastrophe assortie aux conditions de tels accidents graves. C’est ce que montrent les recherches des Médecins en faveur de l’Environnement (MfE).
Plus →Le Conseil national accepte la possibilité d’un accident nucléaire
Le Conseil national a décidé aujourd’hui de permettre pour les centrales nucléaires de Beznau et Mühleberg une durée d’exploitation de 60 ans, et même de 70 ans et plus pour les centrales de Gösgen et Leibstadt. Il a donc choisi la voie la plus dangereuse, avec pour conséquence un risque croissant d’accident nucléaire en Suisse.
Plus →Les comprimés d’iode: Une protection limitée qui ne garantit pas la sécurité
Les comprimés d’iode ne sont pas un produit miracle. Pris suffisamment tôt, ils offrent une protection contre l’iode radioactif, mais ils ne peuvent rien contre les nombreuses autres substances dangereuses rejetées dans l’environnement dans le cas d’un accident nucléaire. Greenpeace Suisse, Médecins en faveur de l’environnement (MfE/AefU) et la société Médecins pour une Responsabilité Sociale et pour la Prévention de la Guerre Nucléaire (PSR/IPPNW Suisse) ont informé les médias ce matin à Berne sur les vertus et les limites de la distribution d’iode en Suisse. Les trois organisations exigent des autorités la mise en œuvre de mesures efficaces afin de prévenir le danger que représentent les réacteurs vieillissants de notre pays.
Plus →L’Inspection nucléaire contourne sa mission
L’IFSN était chargée de compléter les scénarios officiels d’accident par le cas de figure d’une catastrophe nucléaire de type Fukushima. Or elle qualifie ce genre d’accident majeur de «tellement improbable» que l’effort de garantir une protection de la population en cas d’urgence ne serait «plus adéquat». L’IFSN se dispense donc de planifier des mesures de protection de la population en cas d’accident nucléaire majeur. Une démarche d’autant plus discutable que l’IFSN s’appuie sur des prescriptions internationales dépassées, comme le prouve un document interne à l’IFSN publié aujourd’hui par les MfE. Les Médecins en faveur de l’Environnement exigent que l’IFSN corrige sa position et retienne le scénario d’un accident nucléaire extrême.
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