À nouveau, l’Office fédéral de la protection de la population (OFPP) met ceux qu’il doit protéger à l’écart en cas d’accident atomique : la masse de gens manque aussi lors de l’‹Exercice› général d’urgence (EGU) de cette année que l’OFPP réalise en ce moment à la centrale nucléaire de Mühleberg. Les organes de conduite restent largement entre eux quand cette fois même ils vont exercer «la transition dans la maîtrise des (…) conséquences de l’accident dans les premiers jours après l’accident». Une absurdité. En outre, les autorités ont ajusté l’accident atomique pratiqué à leurs possibilités. Elles veulent fixer le scénario d’accident embelli comme base pour la protection de la population également dans l’ordonnance révisée sur la protection en cas d’urgence (OPU).
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L’Inspection nucléaire contourne sa mission
L’IFSN était chargée de compléter les scénarios officiels d’accident par le cas de figure d’une catastrophe nucléaire de type Fukushima. Or elle qualifie ce genre d’accident majeur de «tellement improbable» que l’effort de garantir une protection de la population en cas d’urgence ne serait «plus adéquat». L’IFSN se dispense donc de planifier des mesures de protection de la population en cas d’accident nucléaire majeur. Une démarche d’autant plus discutable que l’IFSN s’appuie sur des prescriptions internationales dépassées, comme le prouve un document interne à l’IFSN publié aujourd’hui par les MfE. Les Médecins en faveur de l’Environnement exigent que l’IFSN corrige sa position et retienne le scénario d’un accident nucléaire extrême.
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