Lonza veut, une fois de plus, assainir la décharge pour déchets spéciaux de Gamsenried près de Visp (VS) avec un concept bon marché et insuffisant. Étant donné que le projet ne correspond pas aux prescriptions légales, le canton du Valais l’a même refusé. Manifestement, Lonza n’a rien appris de ses erreurs. Depuis 25 ans, elle pompe de l’eau souterraine contaminée sans aborder ou résoudre la cause de la pollution.
Plus →WWF Haut-Valais
Base lacunaire pour la décision d’assainissement
Lonza n’a pas procédé à des analyses suffisamment poussées de la pollution au mercure des jardins des alentours de son site de production à Viège (VS). C’est ce que démontrent des analyses complémentaires effectuées par les Médecins en faveur de l’environnement (MfE) et le WWF Valais dans trois jardins qui selon la Lonza n’auraient pas besoin d’être assainis. Dans deux de ces jardins, les nouvelles analyses décèlent jusqu’à 59 milligrammes de mercure par kilogramme de terre (mg/kg). L’obligation d’assainir est applicable à partir de 2 mg/kg. Les organisations environnementales exigent la mise en place d’un conseil d’experts indépendant pour enfin obtenir des résultats fiables.
Plus →Eaux usées chimiques: du canal aux jardins
Le mercure n’est pas le seul problème de la Lonza à Viège (VS): plus d’une centaine de substances chimiques en partie problématiques se retrouvent dans les sédiments du canal Grossgrund, substances qui ont aussi abouti dans les jardins valaisans. C’est ce que démontrent de nouvelles analyses effectuées par les Médecins en faveur de l’environnement (MfE) et le WWF Haut-Valais.
Plus →La contamination mercurielle des jardins n’est pas sérieusement investiguée
En mai 2014, la Lonza et son mandataire, le bureau d’études BMG, annonçaient avoir analysé la contamination en mercure de la plupart des jardins le long du canal Grossgrund. Or les mesures de contrôle effectuées par les Médecins en faveur de l’environnement (MfE) et le WWF Haut-Valais dans l’un de ces jardins indiquent que les mesures de Lonza et BMG ne sont pas assez poussées et ne reflètent pas l’ampleur réelle de la contamination en mercure.
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